jeudi 1 août 2013

Première Veillée à #Megève du Mardi 31 juillet (textes partagés en dessous des photos)
Place de l'eglise


Les enfants ont participé pour la première fois de façon active, avec récitation de poème pour les papas, les mamans, les familles et les enfants. Coloriage thématique famille, culture (portrait de Victor Hugo, Louis XIV), paysages de France (port breton).





Textes partagés durant la veillée :


Première Veillée à Megève 30 juillet 2013
Plan de la veillée :
=> Loi sur la Pma (actualité grave)
=> propagande Femen avec Marianne sur les timbres 
=> répression policière (démission de commissaire et délégué procureur d'Angoulême)

Post publié sur facebook par le pseudo Blanche Bkas
Je suis un droit
Je suis un beau projet PMA 
Je serai bientôt implanté pour GPA
MAIS Je suis aussi un matériau de recherche 
Sans qu'aucune de mes cellules ne change. Seul change le regard tout puissant du législateur sur moi… 

Embryon chosifié à l'extreme.
Ou est le respect inconditionnel de l'etre humain
Ou est le principe de précaution?
Instrumentaliser l'être humain : ca rapelle les heures les plus sombres de notre histoire, non ?

=> Proposition de loi N°786 (sénat) du 19 juillet 2013
http://www.senat.fr/leg/ppl12-786.html
Article du Parisien publié le 15 juillet dernier
http://www.leparisien.fr/societe/timbre-inspire-d-une-femen-des-anti-mariage-gay-appellent-au-boycott-15-07-2013-2984437.php

Timbre inspiré d'une Femen : des anti-mariage gay appellent au boycott
Inna Shevchenko ne boude pas son plaisir. FEMEN is on French stamp. Now all homophobes,extremists,fascists will have to lick my ass when they want to send a letter. 
«Maintenant tous les homophobes, extrémistes, fascistes vont devoir me lécher le cul lorsqu'ils voudront envoyer une lettre.» Prise pour modèle pour le nouveau timbre Marianne dévoilé dimanche, l'activiste ukrainienne, leader du groupe féministe Femen, a nargué, ce lundi sur Twitter, ses détracteurs Qui n'ont pas manqué eux de réagir, certains appelant au boycott de la nouvelle vignette. Ce timbre, qui représente un visage de jeune femme et sa main en mouvement, a été dessiné par le duo David Kawena-Olivier Ciappa. Ce dernier a créé la polémique dimanche en lâchant sur Twitter que les traits de la nouvelle Marianne postale étaient en partie inspirés de ceux de l'Ukrainienne réfugiée en France. c'est plusieurs femmes mais surtout Inna Shevchenko
Un choix assumé et aussitôt dénoncé par le Printemps français, groupuscule proche de l'extrême-droite et opposée au mariage homosexuel. La nouvelle #Marianne à l'image du gouvernement : christianophobe, haineuse et idéologue ! #ONLR #Femen #Résistance pic.twitter.com/clDxiwZJB3
APPEL AU BOYCOTT du timbre par le compte twitter du PCD #Femen 1 outrage à la dignité de la femme,à la souveraineté de la #France, demande retrait du timbre de l'outrage
«Pour moi, Marianne, qui est représentée seins nus, en 1789 aurait certainement été une Femen car elle se battait pour les valeurs de la République, la liberté, l'égalité, la fraternité», a déclaré lundi Olivier Ciappa, ajoutant qu'«Inna est la seule parmi celles qui m'ont inspiré à ne pas être Française». Et l'artiste de souligner que d'autres femmes l'ont inspiré pour ce timbre :  «C'est un mélange de personnages réels, tels que l'actrice Marion Cotillard, qui représente le talent de la France à l'étranger, Roselyne Bachelot, Christiane Taubira» qui se sont mobilisées en faveur du mariage homosexuel. 

Un artiste engagé

Car l'artiste se dit «engagé, et du coup politisé». Fin juin, l'une de ses expos photo à l'extérieur de la mairie du IIIe arrondissement de Paris avait été vandalisée à deux reprises. Elle avait pour thème la lutte contre l'homophobie et mettait en scène des personnalités formant des couples homosexuels ou des familles homoparentales. Dimanche, Olivier Ciappa anticipait déjà les potentielles attaques auxquelles il allait devoir faire face. Et lundi, il annonçait avoir reçu des menaces et des messages de haine.
Sur le Huffington Post, l'artiste assure qu'il n'a trompé personne. Il rappelle que son timbre a été choisi parmi quinze autres propositions. Le jury qui a sélectionné son timbre était composé de lycéens «qui savaient parfaitement qui avait été mon modèle et qu'elles étaient les valeurs que je représentais».


Un homme d'ordre
"Quand dit-on qu’un homme a mis sa vie en ordre ? Il faut pour cela qu’il se soit mis d’accord avec elle et qu’il ait conformé sa conduite à ce qu’il croit vrai. L’insurgé qui, dans le désordre de sa passion, meurt pour une idée qu’il a faite sienne, est en réalité un homme d’ordre parce qu’il a ordonné toute sa conduite à un principe qui lui paraît évident. Mais on pourra jamais nous faire considérer comme un homme d’ordre ce privilégié qui fait ses trois repas par jour pendant toute une vie, qui a sa fortune en valeurs sûres, mais qui rentre chez lui quand il y a du bruit dans la rue. Il est seulement un homme de peur et d’épargne. Et si l’ordre français devait être celui de la prudence et de la sécheresse de cœur, nous serions tentés d’y voir le pire désordre, puisque, par indifférence, il autoriserait toutes les injustices."
Albert Camus paru dans Combat 12 octobre 1944

"Nous savons ce que vous pensez et pourquoi vous êtes là"
Témoignage reçu d'un lecteur :
"Après avoir assisté tant au défilé militaire qu'à la manifestation non déclarée voire aux attroupements de policiers en civils je me suis rendu Place Vendôme afin d'y admirer l'architecture de la place... À peine installé devant le ministère de la guyanaise radicale, des policiers en uniforme demandèrent avec politesse à des "voisins de l'alignement spontané", dans lequel je m'étais inclus, d'aller sur l'autre moitié de la place parce qu'ils avaient des ordres.
Ayant refusé de bouger, quatre représentants insistants des forces de l'ordre vinrent m'expliquer que ma résistance allait engendrer des complications, une garde à vue...
J'ai été informé qu'une manifestation était déclarée de l'autre côté de la place, ce à quoi j'ai rétorqué que je ne manifestais pas, que s'il y avait une manifestation je n'étais pas au courant et de surcroît tout seul il était difficile de démontrer que je manifestais.
Eh bien j'aurais eu une attitude de manifestant car j'étais statique devant le ministère, confirmant a contrario que si j'avais marché devant le ministère il n'y aurait pas eu de souci.
Le dialogue absurde continua un certain temps avec à son paroxysme des propos très inquiétants: "nous savons ce que vous pensez et pourquoi vous êtes là". À cette formule remarquable je leur répondit que n'ayant aucun signe distinctif et étant silencieux, prétendre connaître ma pensée était osé, relevait de  l'arbitraire et qu'en conséquence ils obéissaient à des ordres politiques qu'ils étaient en droit de refuser.
Tout cela s'est terminé par un contrôle d'identité vers 16h35 sans aucun fondement juridique puisqu'il m'a été dit qu'il n'y avait ni outrage ni rébellion, ni délit ou suspicion de délit. Une démonstration supplémentaire que la liberté de penser est en danger avec ce gouvernement  et son bras armé: la police politique."

Manif pour tous et maintien de l'ordre : lettre d'un commissaire de police
Les commissaires de police ont la gueule de bois : ils ne veulent pas du rôle de police politique que l'on veut leur faire jouer. Certains craignent même pour la spécificité de leur métier et les particularités liées à leur fonction.
Celui-ci nous écrit et signe cette lettre sans appel. A diffuser.
Mais que sont les commissaires de police devenus ?
La gestion des mouvements d'opposition au mariage homosexuel a fait voler en éclat le cadre habituel du maintien de l'ordre.
 Il fut un temps où l'on enseignait à l'école des commissaires de police le rôle particulier du commissaire lors des opérations de maintien de l'ordre. Nos professeurs insistaient sur la particularité de notre statut, autorité civile présente sur les lieux des manifestations à qui revenait à ce titre la décision d'employer la force ou les armes. Un maintien de l'ordre était réussi lorsque l'équilibre était trouvé entre la manifestation des opinions et le trouble à l'ordre public supportable. Et le commissaire tenait là une place éminente.
Mais aujourd'hui il y a substitution d'un maintien de l'ordre visant à l'équilibre par un maintien de l'ordre absolu et judiciaire avec contrôles d'identité massifs, interpellations, gardes à vue, poursuites...en employant des dispositions pénales quasi tombées en désuétude. Combien de manifestations étaient encore déclarées par les organisateurs hormis à Paris ? Combien de gardes à vue pour absence de déclaration de manifestation ou pour participation à un attroupement en dehors des violences urbaines ?
Il est évident alors que le commissaire de police dans une telle conception n'est plus une autorité civile veillant tout à la fois à préserver l'ordre public et les libertés individuelles. Il demeure dans cette nouvelle doctrine tout juste un commandant de la force publique chargé de mettre en œuvre une répression. Ce renversement ne peut s'expliquer que par l'existence de consignes ministérielles sauf à supposer que les commissaires de police, d'un même cœur et d'un même pas aient choisi de réprimer les opposants au mariage homosexuel en utilisant de surcroit les mêmes armes judiciaires.
Et c'est ainsi que le commissaire de police, autorité civile, a disparu. La répression idéologique de la manif pour tous est donc parvenue à accomplir ce que les préfets, les sous préfets, les commandants d'unités mobiles, les magistrats n'avaient pas obtenu : faire des commissaires de police de simples maillons d'une chaine hiérarchique dépourvus de leur pouvoir d'appréciation. Cela au mépris de notre histoire, du code pénal et sans doute aussi de la démocratie.
Et si l'anecdote est vraie, alors le baiser de la mort nous aura été donné par le préfet Carenco qui au sein même de l'école de commissaire de police à Saint Cyr au Mont d'Or se permit de menacer un prêtre, notre invité, tout cela pour délit d'opinion avec jugement d'expulsion immédiat.
Le symbole est fort et il exprime bien ce que nous sommes devenus : des pions !
La suite de l'histoire est écrite puisque l'on ne veut plus de commissaire de police, rien ne s'oppose à ce qu'il rejoigne le corps des officiers de police, avant que d'envisager de tout mélanger dans un brouet nouveau mêlant policiers et gendarmes.
Nous pourrons alors demander au curé de Saint Cyr au Mont d'Or, une messe de requiem pour feu le commissaire de police. Messieurs Valls et Carenco pourront sonner le glas.
 Philippe Pommier
commissaire divisionnaire (en disponibilité pour convenances personnelles)

Répression politique : un délégué du Procureur d'Angoulême démissionne
Communiqué de La Manif pour Tous :
"Depuis plusieurs mois, les sympathisants de La Manif pour Tous font l'objet d'un nombre spectaculaire d'arrestation et de garde à vue alors qu'aucune atteinte aux biens ou aux personnes n'ont été recensé. Environ 1000 arrestations pour plus de 500 gardes à vue et 1 seule condamnation - qui vient d'être annulée -, c'est le décompte actuel et qui continue encore avec les Veilleurs.
L'emprisonnement immédiat de Nicolas Bernard-Buss 23 jours à Fleury-Merogis avait suscité une vive émotion par l'utilisation du mandat de dépôt à caractère pourtant exceptionnel. Son procès, qui s'est déroulé hier, a confirmé l'absurdité de la peine car aucune des charges qui l'ont mené en prison n'ont été retenues.
« La Cour d'Appel de Paris a examiné les faits reprochés à Nicolas avec une sérénité qui avait sans doute fait défaut à l'occasion de son passage en comparution immédiate. », a déclaré La Manif pour Tous dans un communiqué à l'issue du procès.
Dans ce contexte, François Méhaud, expose dans une lettre au Procureur pourquoi, en conscience, il ne peut continuer à assumer les missions qui lui sont confiées par un système qui semble cautionner le « délit d'opinion ».
« Allant jusqu’à interdire aux citoyens d’exercer librement leur devoir de conscience face à ce qu’ils considèrent comme étant une loi injuste et mensongère, la situation actuelle est particulièrement délétère et mène à considérer que l’on sanctionne un délit d’opinion. Cela n’est pas concevable dans une démocratie. », affirme-t-il. Concernant le jeune Nicolas Bernard-Buss, François Mehaud déclare : « Je suis intimement persuadé que dans cette affaire, le parquet n’a pas fait preuve d’indépendance d’esprit, mais a suivi des instructions à visées politiques et idéologiques, données par la chancellerie. »
Une décision mûrement réfléchie qui prend en compte les imperfections d'un système, qui peut cependant faire vivre certaines valeurs comme l'objectivité, l'impartialité et la mesure.
« Je reconnais la nécessité de consignes générales pour une application efficace de la politique pénale. Ces consignes ne doivent toutefois pas interférer, et encore moins de manière partisane, sur les facultés d’appréciation des magistrats fussent-ils du Parquet. » assure-t-il."

La députée hongroise Szilvia Bertha a déposé cette lettre à l’ambassade de France

Lettre ouverte au Président de la République François Hollande, et au ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, déposée mercredi à l’ambassade de France par la députée hongroise Szilvia Bertha, présente avec certains de ses enfants au rassemblement de protestation organisé par les Christian Women against Femen :

« Messieurs,

Nous manifestons aujourd’hui devant l’ambassade de France pour protester contre l’irresponsable politique familiale du pouvoir politique français et la scandaleuse répression dont ont été victime les très nombreux manifestants opposés à ce que l’on a pudiquement appelé « Le Mariage pour tous ».

Ainsi donc, défiant toutes les lois de la nature et entendant bouleverser les lois fondamentales de la filiation, vous avez choisi de voter en force le mariage homosexuel et la possibilité pour ces couples d’adopter des enfants et d’en être les deux parents légaux.

Vous avez également ignoré les manifestations gigantesques, réunissant plus d’un million de personnes dans les rues de Paris et dans toute la France, qui ont montré l’opposition du peuple français non seulement au mariage pour tous, mais plus encore à l’adoption d’enfants par des couples du même sexe.

Ces manifestants demandaient la tenue d’un référendum sur ces sujets fondamentaux. Pourquoi leur avoir refusé ce droit démocratique élémentaire, alors que la France se targue d’être la Patrie des Droits de l’Homme et de la démocratie, et ne manque jamais de critiquer voire d’intervenir dans le monde entier au nom de la défense de la démocratie. Nous nous souvenons notamment des critiques acerbes à l’encontre de la Hongrie lorsque son Parlement a choisi de constitutionnaliser le principe selon lequel le mariage est le fait de l’union d’un homme et d’une femme.

Pire encore, les forces de l’ordre sous les instructions du Ministre Valls ont eu un comportement invraisemblable à l’égard des opposants pacifiques à cette loi. On a vu jusqu’à des personnes vêtues du pullover de « La Manifestation pour tous » arrêtées par les forces de l’ordre dans des lieux publics pour le simple fait de porter ce sweat-shirt, ou bien forcées de retirer ce vêtement. Nous ne pensions pas que de telles pratiques pourraient encore exister dans un pays européen démocratique.

Autre exemple incroyable : la répression contre les jeunes militants de Génération Identitaire, qui ont passé 48h en garde à vue et sont soumis à un contrôle judiciaire qui leur interdit toute action politique, pour avoir simplement déployé une banderole sur le toit du siège du Parti Socialiste. Ce faisant, ils n’ont commis aucun acte de violence contre quelque personne ou objet et n’ont fait que réaliser une action médiatique.

Il semble toutefois que selon que l’on soit favorable à votre gouvernement ou pas, les happenings médiatiques ne bénéficient pas du même traitement de faveur. C’est ainsi que les Femen, groupement de femmes vulgaires prétendument féministes, pour certaines d’entre elles d’anciennes prostituées et ayant des soutiens financiers aux origines méconnues, bénéficient constamment de la protection des forces de l’ordre. Où étaient donc les forces de l’ordre lorsque les FEMEN sont venues, dénudées et grossièrement déguisées en religieuses, asperger de gaz des manifestants opposés au Mariage pour Tous ? Où étaient donc les forces de l’ordre lorsqu’une Femen a commis l’ignominie de mimer le suicide de M. Dominique Venner, qui par son geste entendait protester contre la loi scandaleuse que vous venez d’adopter, dans la cathédrale de Notre-Dame ?

L’absence des forces de l’ordre est elle aussi très sélective, puisqu’en revanche des centaines de policiers et de gendarmes étaient déployés pour empêcher la venue de quelques dizaines de jeunes femmes pacifiques – les Antigones – dans la rue où se trouve le local des Femen à Paris.

Sachez que ces pratiques n’ont pas seulement indigné le peuple français, mais aussi l’opinion internationale auprès de laquelle votre gouvernement est désormais considérablement discrédité. Néanmoins, par souci de charité, nous vous adressons tous nos vœux de chance et de réussite pour la fin de votre quinquennat, car s’il est acquis qu’il continuera à faire souffrir le peuple français, il n’est pas dit qu’il ne connaisse pas également une fin difficile pour la majorité actuelle qui gouverne la France. » SV



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire